Randonnée de vendredi 25 mai 2012 Langres
Ce vendredi, nous quittons la Cote D'or en direction de la Haute Marne pour une randonnée sur la journée.
Peut être pourrons nous y déguster du fromage
En attendant, cliquer sur l'image pour tout savoir sur le "Langres" et il y a même des recettes pour nos cuisiniers-randonneurs et cuisinières-randonneuses
Randonnée Circuit desForts à Langres:
21,738 km
6H 02' 43''
dénivelée + 422m.
Physique : Sans
RDV à 7h20 (devant les douches de Couternon) et un départ à 7h30 pour Brévoines (52)
Le départ rue de la parcheminerie (Croix) Long : 5°19'2.9" E Lat :47°52'1.5" N
Le profil
La carte :
Système défensif et fortifications autour de Langres
Le système fortifié de Langres est l'un des rares a ne pas avoir subit le feu de l'ennemi. Cette caractéristique des fortifications du Pays de Langres et des quatre lacs en font l'un des systèmes les mieux préservés par rapport à leur état d'origine.
Les fortifications XIXème siècle
Fort de Saint-Menge (ou de Ligniville)
Situé sur éperon dominant la vallée de la Marne et la voie ferrée Paris-Bâle, c’est un ouvrage complexe composé d’une enveloppe au Nord, d’un réduit au Sud et de deux batteries à l’Est et à l’Ouest. Le réduit trapézoïdal à cavalier était équipé de quatre casemates à tirs indirects dont l’orientation permettait le contrôle des débouchés sur les deux vallées ci-dessus. L’enveloppe possède, outre une chapelle de pèlerinage datée de 1840, quelques magasins légers ainsi qu’une batterie en capitale chargée de contrôler les hauteurs Ouest de la Marne.
Avec Dampierre, c’est le seul fort à être équipé d’une infirmerie totalisant une cinquantaine de lits. Doté initialement de magasins à poudre d’une largeur inhabituelle de 8 mètres, il sera complété d’un magasin-caverne avec monte-charge en 1885 destiné à accueillir des munitions spéciales à explosifs brisant. Il conserve également une pompe à bras d’origine installée au-dessus du puits de 26 mètres. Ses deux caponnières doubles conservent encore des embrasures pourvues de volets de protection coulissants encore en place.
Construction : 1874 – 1881.
Nature : Fort de ceinture.
Forme : Trapézoïdal.
Situation : 7 500 m au Nord-Ouest de Langres.
Altitude : 443 m.
Superficie : 22 hectares.
Capacité : 800 hommes dont 19 officiers et 37 s/officiers.
Armement : 68 pièces au total dont 55 pièces de rempart, 3 pièces à tirs indirects et 10 pièces de flanquement.
Ouvrages proches: 2 batteries annexes (accolées).
Fort de la Pointe de Diamant (ou De France)
Histoire :
Avec le fort de la Bonnelle, il participait à la protection du plateau Ouest de Langres ; en joignant ses feux à ceux du fort de Saint-Menge, il contrôlait la vallée de la Marne et la route de Chaumont.
De taille réduite et relativement proche de Langres, il occupait une hauteur déjà identifiée comme importante à tenir dans les premiers plans de transformation de la Place en 1868. Sa compacité entraîna l’implantation du magasin à poudre très proche du casernement.
Construction : 1874 – 1877.
Nature : Fort de ceinture.
Forme : Carré.
Situation : 3 000 m au Nord-Ouest de Langres.
Altitude : 454 m. Superficie : 13 hectares.
Capacité : 350 hommes dont 8 officiers et 13 s/officiers.
Armement : 29 pièces au total dont 17 pièces de rempart, 4 pièces à tirs indirects et 8 pièces de flanquement.
Ouvrage annexe : batterie de Hûmes.
Ouvrages proches : poudrière à 300 m et celle de Brevoines, ouvrages de Perrancey (2 200 m) et du Fay (3 000 m).
Un site à decouvrir : Fort de la Pointe de Diamant
L'ouvrage d'infanterie de Jorquenay
L’ouvrage de Jorquenay est un petit ouvrage d’infanterie construit au Nord de la place en dessous du fort de St Menge et de l’ouvrage du bois de la Montagne. Il est placé sur un plateau à 420 mètres d’altitude. Son rôle est de surveiller les intervalles entre le réservoir de Charmes et le canal de la Marne à la Saône.
Les ouvrages d'infanterie, au plan en forme de haricot, sont creusés sous plusieurs mètres de roc. Seules leurs deux entrées, protégées par un bétonnage non armé, dépassent du sol.
Ces ouvrages sont en outre entourés par un fossé taillé dans le rocher. Ils ne possèdent pas de flanquement, leur défense rapprochée s'effectuant à l'aide de grenades à mains. On y accède au moyen d'un pont-mobile.
A l'intérieur, l'ouvrage comporte des casemates permettant le logement d'une demi-compagnie, soit cent hommes, ainsi qu'une citerne. Deux escaliers permettent d'accéder à la galerie continue desservant les casemates enterrées. Ces pièces captent la lumière du jour au moyen de fenêtres précédées de fossés-diamant. Ce petit casernement est entouré d'une série d'emplacements de tir aménagés entre des traverses.
Construite en 1877, elle est également nommer Batterie Chaudron-Rousseau. Elle se situe à 1 km au Nord du fort de la Pointe de Diamant et était prévue pour accueillir 30 hommes.
A noter que c'est au général Boulanger que l'on doit cette seconde dénomination. En effet, c'est lui qui par son décret du 21 janvier 1887, voulu que l'on rebaptise chaque bâtiment militaire (caserne, fort, batterie...) du nom d'une gloire, si possible militaire et locale.
Le tracé et le fichier GPX sur Openrunner
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