Randonnée des diables et de la pôchouse (7 février 2012)
Difficultés : Classée très facile,
La plaine de la Saône et la forêt de Cîteaux nous proposent quelques havres de paix où calme, gastronomie et histoire se conjuguent pour nous retenir.
Les monuments sont souvent en briques . mais les plus caractéristiques de la région, hélas non classés, sont le fromage de l'abbaye de Cîteaux et la pôchouse.
La pôchouse était un plat de pauvres élaboré à partir des invendus de la pêche. Cuisinée, avec un blanc acide, elle faisait souvent l'ordinaire des riverains de la Saône.
Depuis le choix des poissons s'est codifié, le vin tout en restant sec, s'est amélioré et le Bresse voisine a apporté la touche crémeuse indispensable. Presque tous les
villages de bord de Saône proposent ce plat.
Il est vraisemblable qu'elle fut édifiée par un duc de Bourgogne. Les ducs possédaient une maison de chasse à Bagnot et les terres furent acquises par Hugues IV en 1232. La chapelle édifiée dans ces bois forme le chœur et le sanctuaire de l'église actuelle. La Nef et le clocher sont de construction plus récente.
Les Fresques
Dans le courant du XVème siècle, époque des grandes peintures murales, cette chapelle fut décorée entièrement de fresques dont la valeur artistique est peut-être discutable, mais qui forment un ensemble que l'on rencontre très rarement. En 1862, des ouvriers occupés à la réparation de l'église de Bagnot découvrirent des traces de peintures sous la couche d'enduit qui recouvrait la voûte. L'abbé Jouard, curé de Bagnot à cette époque, s'appliqua à remettre à jour ces peintures.
Du château il ne reste plus que le corps de passage et la tour de plan oblong, au milieu du XVIIe siècle, le corps de bâtiment principal du château actuel vint se greffer à l'arrière des parties subsistantes de l'édifice précédent, dévasté en 1636 ; le pont du potager, situé à l'ouest de la cour nord, est daté 1681 ; le château fut remanié au XIXe siècle et agrandi par la construction du pavillon est, les parties agricoles, le lavoir et le colombier datent du XIXe siècle. L'édifice comporte un corps principal de plan rectangulaire à un étage carré & un étage de comble, la façade nord-est en brique apparente, la façade sud-est enduite, le colombier et les parties agricoles composées.
Histoire de Glanon ...
A la lumière des dernières découvertes, Glanon semble être l’un des plus anciens lieux habité connu du canton. "Chemin du Port", "Rue de la Plage", "Rue du Bief"
A Glanon, tous les chemins mènent à la Saône ou y retournent. C’est la rivière qui a forgé le destin du village et qui continue à attirer les citadins en mal de friture, de pauchouse ou simplement d’air pur.
La preuve : bien que ne comptant que 180 habitants, le bourg abrite la bagatelle de 39 résidences secondaires !
A l’époque gallo-romaine, Glanon était un port important sur la Saône d’où, un peu plus tard, on expédia les chênes de la forêt de Cîteaux par flottage jusqu’à Marseille, via Chalon et Lyon.
Plus près de nous ce port était encore actif, on y chargeait le sable dragué à la main qui était acheminé jusqu’à Fleurey sur Ouche où l’on chargeait alors de la pierre mureuse à destination du Val de Saône. On y embarquait également une partie de la production agricole de la région : betteraves, pommes de terre, fourrages et bois.
Durant la guerre de 1914, le port reprit un regain d’activité, on y chargeait entre autres une grande quantité de bois pour boulangerie.
La carte
Le profil
Vue aérienne du parcours
Le soleil commence à "chauffer" un peu
La pause café au soleil à l'abri du vent
A découvrir aussi
- Randonnée du vendredi 31 janvier à Nuits Saint Georges
- Randonnée du 23 juillet 2014 à FIXIN
- Randonnée du mardi 3 mai 2016 à Bligny le sec
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 27 autres membres