Les Joyeux Godillots

Physique :Sans   

Le lac de Saint‐Ciergues est le plus petit des 4 lacs du Pays de Langres. D'une superficie de 97 hectares et d'une longueur de 2,4 kilomètres, c'est le lac le plus encaissé et le plus profond (près de 21 mètres). Réalisé entre 1882 et 1889, il recueille les eaux de la Mouche et du Morgon, qui couvrent un bassin de 6 500 hectares, pour une capacité de stockage de 8 648 000 mètres cubes d'eau. La faible emprise des aménagements réalisés en font l'un des lacs les plus "sauvages" du Pays de Langres réservé pour la pratique de la pêche et de la randonnée.

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La Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Floristique et Faunistique du vallon de Sénance englobe l’un des sites naturels majeurs du plateau de Langres. Cette combe escarpée recoupe profondément le plateau de Langres ; elle est bordée de falaises raides et se termine par une série de gorges étroites. Le rebord de plateau et les pentes présentent des forêts de type montagnard, voisines de celles du Jura, variées en fonction de l’orientation : érablière (sur gros blocs ébouleux), hêtraie à dentaire, hêtraie xérophile, chênaie, charmaie de plateau... etc. Un réseau de sources, de ruisseaux et de marais occupe le fond du vallon ; des prairies s’observent en aval. Enfin, une végétation particulière se développe au niveau des parois de calcaire dur.

La source de Sénance

La source se situe à l'Est de Courcelles‐en Montagne, à l'abri d'une forêt profonde, des falaises du bajocien et de quelques abris sous roche. Elle est indiquée par une pancarte en bois qui nous signale également la présence d'un marais où il est déconseillé de s'y aventurer. L'eau claire, qui s'échappe d'un petit trou noir, serpente entre des pierres recouvertes de mousse puis recouvre une partie du sentier, obligeant à marcher sur ses rebords pour garder les pieds secs.

 Noidant-le-Rocheux 

Une digue en maçonnerie                                  

Des problèmes de fissures ...

La commune doit son nom à une illustre famille qui compta parmi ses membres Jean de Noidant, conseiller des Ducs de Bourgogne. Quant à son qualificatif de rocheux la commune le justifie grâce à un relief environnant accidenté composé de falaises et de nombreux escarpements : Roche Belin, Roche du Duc, Roche Saint‐Jacques... A l'Ouest du village se trouve la fontaine Saint‐Frou : les eaux qui sourdent à l'endroit de la chute du Saint étaient vénérées par les jeunes filles des alentours en raison de leurs propriétés curatives.

Le lac de la Mouche est également le seul des 4 lacs du Pays de Langres à présenter une digue en maçonnerie. D'une hauteur de 23 mètres pour 410 mètres de large, le barrage est surmonté de la route de Perrancey à Saint‐Ciergues, autrefois dans le creux de la vallée. A la construction de la digue, la route fut déportée sur la rive Est du lac jusqu’au barrage. Dans un soucis de limitation du coût des travaux, on ne donna alors qu'une largeur de 3 mètres 60 de large seulement au sommet de la digue. Celle‐ci est parée extérieurement d'un alignement de 40 arches à la manière d'un viaduc. Ces arches de 8 m d'ouverture et de 4,10 m de largeur se répartissent en 8 groupes de 5 arches séparés par des piles-culées formant contreforts.

A la suite de l'hiver 1890‐91, où la température descendit à ‐20°, des fissures apparurent puis laissèrent passer de minces filets d'eau, laissant la population de la vallée craindre le pire... Des travaux confortatifs furent réalisés en 1905 avec la réalisation d'un écran de contredigue chargé, de récupérer les eaux d'infiltrations dans un collecteur de base, via des puits verticaux. Depuis la mise en place de cet écran, ni fissures, ni infiltrations ne se sont produites dans les maçonneries.

L’église Saint‐Cyr et Sainte‐Julitte à Saint‐Ciergues

L'église comporte un double transept flamboyant, mais pas de chevet. Le chœur est aménagé dans la partie centrale de la deuxième travée du transept. La nef, reconstruite plus tard, a gardé un portail en saillie du XIIIe siècle. A noter la présence d'une fresque (Cène) du XVIe siècle. Eglise inscrite sur l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques le 7 décembre 1925.

Une  carte ancienne

C'est à l'initiative de Louis XV qu'est levée la première carte géométrique du Royaume de France en 1760 à l'échelle "d'une ligne pour cent toises", soit 1/86400e. C'est la famille Cassini qui sera chargée de réaliser ce travail gigantesque de 1760 à 1789. La publication, retardée par la Révolution, ne sera achevée qu'en 1815..

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